Cet article a été rédigé par Emilie Pleuvret*
Dans la capitale malgache, 60% de la population n’ira pas au-delà de l’enseignement primaire. Parmi les couches vulnérables, les jeunes commenceront à travailler très tôt, le plus souvent dans des activités informelles, à raison de quelques heures par jour, sans rémunération minimale leur assurant un niveau de vie décent. Ces jeunes rêvent d’un avenir meilleur, sans oser y croire. Ils savent depuis leur plus jeune âge que pèse sur eux l’impératif de contribuer aux revenus de leur famille. Et aller à l’école constitue en ce sens un manque à gagner quotidien.